Avec son passé de colonie pénitentiaire, la Guyane française n'a jamais pesé bien lourd sur la carte du rhum. La canne s'y cultive de façon éparse et quelques guildiveries produisent le tafia local. Ce n'est qu'avec la flambée de la demande pendant la première guerre mondiale que plantations et distilleries sont bâties en urgence pour approvisionner la métropole et les troupes engluées dans les tranchées. Une seule distillerie a survécu de nos jours, Saint-Maurice, qui produit l'équivalent d'une goutte de rhum dans l'océan sud-américain. Le rhum agricole de Guyane bénéficie toutefois d'une indication géographique depuis 2015.